Introduction
Encore relativement inconnues il y a quelques années, les crypto-monnaies font désormais partie des actifs les plus précieux de la planète, constamment sous la lumière des projecteurs et capables de secouer le secteur financier. Bien que ce soit une excellente nouvelle pour les investisseurs, l’essor des crypto-monnaies n’est pas sans conséquences. Et les crypto-monnaies écologiques se font encore rare.
Les crypto-monnaies sont souvent critiquées pour leur impact environnemental.
D’un côté, certains mécanismes de consensus comme le Proof of Work (Preuve de Travail, expliqué ici) sont particulièrement énergivores. En effet, des calculs mathématiques complexes doivent être effectués par des ordinateurs puissants pour créer chaque nouveau Bitcoin. Le minage du Bitcoin à l’échelle mondiale représente environ 91 TWh chaque année. C’est 2,5 fois plus que ce que nos 56 réacteurs nucléaires français peuvent produire chaque année, soit 38,6 TWh.
De l’autre, les transactions numériques de crypto-monnaies peuvent être très gourmandes en énergie; une transaction en Bitcoin consomme 1 168 526 fois plus d’énergie qu’une transaction Visa classique.
La prise de conscience collective rend l’impact environnemental des crypto-monnaies de plus en plus préoccupant, et un nombre croissant d’investisseurs recherchent des crypto-monnaies écologiques, plus respectueuses de l’environnement. Il existe aujourd’hui 10 363 crypto-monnaies actives et au même titre qu’elles ne fonctionnent pas de la même manière, elles n’ont pas le même impact environnemental.
Nous vous proposons dans cet article une réflexion sur le mariage de l’écologie et des crypto-monnaies et une liste de 8 crypto-monnaies écologiques en nous focalisant sur ce que font les développeurs derrière ces projets pour limiter les impacts environnementaux.
- Introduction
- Crypto-monnaies et écologie, un mariage impossible?
- Une crypto-monnaie écologique, ça existe?
- Les crypto-monnaies, plus écologiques que les systèmes traditionnels?
- Comparatif de la consommation d’énergie par transaction pour des systèmes de paiement classiques et pour des crypto-monnaies écologiques et populaires
- 8 crypto-monnaies écologiques
- Conclusion
Crypto-monnaies et écologie, un mariage impossible?
Les crypto-monnaies ne semblent pas à première vue constituer une grande menace pour l’environnement, mais leur impact réel est en train d’émerger et il brosse un sombre tableau.
Le minage du Bitcoin consomme aujourd’hui plus d’énergie (151 TWh / an) que le minage de l’or à l’échelle mondiale (131 TWh / an). La consommation énergétique du Bitcoin équivaut désormais à celle d’un petit pays.

Les facteurs responsables de cet impact environnemental du Bitcoin sont multiples:
- Le mécanisme de consensus Proof of Work (= calculs mathématiques complexes par des ordinateurs puissants) utilisé par le Bitcoin pour sécuriser les transactions et créer de nouveaux Bitcoins;
- La difficulté grandissante pour générer un Bitcoin (car le nombre maximum de Bitcoins en circulation est limité à 21 millions) ⇒ alors qu’un ordinateur bureautique suffisait amplement il y a 2 ans, il faut désormais des ordinateurs surpuissants et très énergivores qui tournent 24/7;
- Les dynamiques du marché: la relation proportionnelle entre le prix unitaire du Bitcoin et l’augmentation de la production entraînant une consommation accrue des ressources. L’explosion de la valeur du Bitcoin encourage le minage: des industriels investissent dans d’immenses fermes de minages. Le calcul est simple: pour être rentable, il faut que le coût de l’électricité, de l’infrastructure et des ordinateurs spécialisés soient inférieurs au cours du Bitcoin. La rapidité à laquelle les investisseurs obtiennent un retour sur investissement ne fait qu’encourager cette pratique néfaste à l’environnement.
- L’absence de régulation sur les opérations de minage du Bitcoin: les mineurs industriels s’implantent naturellement dans les pays où l’électricité est la moins chère.. pays où les énergies renouvelables sont peu développées et où le charbon reste une source d’énergie primaire.

La Chine, où 60% de l’énergie provient du charbon, était jusqu’à l’été 2021 le principal producteur de Bitcoin. Mais une page se tourne pour les mineurs chinois lorsque la Chine interdit le minage de crypto-monnaies à la fin de l’été 2021. La raison? Officiellement, pour répondre aux objectifs de neutralité carbone du pays. Mais les vraies raisons sont évidentes: la liberté financière et la décentralisation qu’offrent les crypto-monnaies ne se marient pas bien avec les notions de contrôle. Big Brother pas content, alors Big Brother bannit ce qu’il ne peut pas contrôler et lance sa propre crypto-monnaie, le yuan numérique. Une crypto-monnaie écologique? Peu probable.
Entre-temps, où sont donc passés les mineurs chinois? Pas bien loin, ils ont migré au Kazakhstan, autre gros consommateur d’énergie provenant du charbon.

Au final, le charbon est toujours en tête devant les énergies renouvelables comme source d’électricité utilisée pour le minage du Bitcoin.

Une crypto-monnaie écologique, ça existe?
Tous les mécanismes de consensus utilisés pour sécuriser les transactions ne se valent pas. Le Proof of Work (Preuve de Travail) utilisé par le Bitcoin est très énergivore et donc particulièrement polluant. Le Proof of Stake (Preuve d’enjeu) est une méthode alternative de validation des blocs de transactions bien plus respectueuse de l’environnement puisque le minage physique est remplacé par un mécanisme de minage virtuel.

C’est quoi la différence au juste ? Et comment ça marche?
En Proof of Work, les mineurs sont mis en concurrence pour résoudre un calcul mathématique complexe pour confirmer les transactions et ajouter de nouveaux blocs à la blockchain. Le mineur le plus rapide à confirmer la transaction remporte la récompense. En pratique, des centaines ou des milliers d’ordinateurs dotés d’une très grande puissance de calcul informatique s’associent pour former des groupes de mineurs qui travaillent ensemble. Ces groupes fonctionnent comme un cerveau à grande vitesse pour résoudre les équations mathématiques et les récompenses sont distribuées proportionnellement à la puissance de calcul apportée par chaque ordinateur.
En Proof of Stake, les validateurs mettent en jeu une certaine quantité de leur crypto-monnaie pour prouver que le bloc est valide. Ils sont ensuite sélectionnés au hasard pour proposer un bloc à valider. Ce bloc doit ensuite être authentifié par une majorité d’autres validateurs, qui sont récompensés à la fois en proposant un bloc et en authentifiant les blocs proposés par les autres.
Dans le système de Proof of Work, tous les ordinateurs sont en concurrence et travaillent pour sécuriser la transaction, alors qu’en Proof of Stake, seul l’ordinateur sélectionné va utiliser de l’énergie. Sur le plan énergétique, ce mécanisme de consensus est bien plus efficace. A titre comparatif, le nombre de mineurs de Bitcoin actifs dans le monde est estimé à 1 million, alors qu’une blockchain en Proof of Stake comptabilise une dizaine voire une centaine de machines tout au plus.
Cette différence fait qu’une crypto-monnaie utilisant le système de preuve d’enjeu est par définition une crypto-monnaie écologique.
La majorité des nouveaux projets de blockchain utilisent ce mécanisme et Ethereum prévoit également de passer à la preuve de participation dans un proche avenir, ce qui réduirait sa consommation d’énergie de plus de 90 %.
Les crypto-monnaies, plus écologiques que les systèmes traditionnels?
Souvent pointées du doigt pour leur impact environnemental, les crypto-monnaies se retrouvent au centre de la digitalisation massive de notre société qui nous force à repenser les systèmes traditionnels en place.
Le monde de la finance décentralisée, ou DeFi, est un monde nouveau qui offre un marché numérique équitable, libre et ouvert à tous. La DeFi élimine les intermédiaires comme les banques, les courtiers ou les gestionnaires de patrimoine.
Pour apporter un jugement objectif sur l’impact environnemental associé aux crypto-monnaies, il est fondamental de les comparer aux systèmes en place aujourd’hui.
Il existe 38 000 agences bancaires en France aujourd’hui. Ces agences, en plus des infrastructures informatiques (ordinateurs, caméras de surveillance, imprimantes, serveurs, équipements réseaux) et de l’énergie qu’elles consomment, emploient des personnes, qui se déplacent en voiture, en train ou en avion. Chaque jour, c’est aussi des centaines de personnes qui visitent ces agences pour des rendez-vous, pour y retirer des billets ou déposer des chèques. Billets ou chèques dont il faut également gérer la logistique et transporter d’une agence à une autre.

Le minage du Bitcoin a beau être une aberration écologique comparable à la ville de Las Vegas, il est bon de rappeler que l’écosystème financier actuel consomme énormément d’énergie. La blockchain et les crypto-monnaies ont le potentiel de le remplacer par un système plus écologique et plus équitable.
L’impact écologique des crypto-monnaies étant de plus en plus préoccupant, les développeurs se tournent vers de nouvelles techniques pour offrir tous les bénéfices de la blockchain sans la lourde empreinte carbone.
Comparatif de la consommation d’énergie par transaction pour des systèmes de paiement classiques et pour des crypto-monnaies écologiques et populaires

8 crypto-monnaies écologiques
Comparer chaque crypto-monnaie avec comme seul critère le coût énergétique par transaction ne dit pas tout. Il faudrait presque avoir une liste de crypto-monnaies écologiques pour chaque critère. Par exemple, Cardano pourrait être la crypto-monnaie la plus écologique vis à vis de son utilisation des smarts contracts, mais NANO serait la plus respectueuse de l’environnement pour son coût énergétique par transaction, ou encore Algorand serait le projet le plus proactif en termes d’actions réelles.
Nous avons essayé de prendre en compte l’ensemble de ces éléments pour vous proposer la liste de crypto-monnaies écologiques suivante.
1. Cardano
Contrairement au Bitcoin qui fonctionne avec le mécanisme de Preuve de Travail, la première crypto-monnaie écologique de notre liste, Cardano, utilise un système de preuve d’enjeu dénommé Ouroboros. Les utilisateurs doivent acheter des jetons pour rejoindre le réseau, ce qui permet d’économiser d’importantes quantités d’énergie puisqu’il n’y a pas d’activité de minage.
Ce qu’il faut savoir sur Cardano:
- Créée par Charles Hoskinson, co-fondateur d’Ethereum (la deuxième crypto-monnaie en terme de capitalisation après le Bitcoin)
- Cardano se veut être très évolutive (avec un nombre de transactions possibles par seconde largement supérieur au Bitcoin) sans sacrifier la sécurité
- L’équipe de développement fait preuve d’une rigueur académique rare dans l’espace des crypto-monnaies – Ouroboros est d’ailleurs le premier protocole basé sur la blockchain évalué par des pairs
- Cardano est sans doute la crypto-monnaie écologique la plus connue et au moment de la rédaction de cet article est la neuvième plus grande crypto-monnaie
- Sa consommation d’énergie par transaction est de 0,55 kWh, ce qui est 3185 fois moins que la consommation du Bitcoin
2. XRP (Ripple)
Ce qu’il faut savoir sur l’une des crypto-monnaies écologiques les plus connues:
- XRP est une crypto-monnaie utilisée pour transférer de l’argent avec rapidité, sécurité et efficacité. XRP a été conçu dans un souci de développement durable ; c’est une monnaie intrinsèquement “verte”
- Ripple (à ne pas confondre avec XRP) est l’entreprise qui a créé un système mondial de paiement et de change appelé Ripple Consensus Ledger, qui est utilisé par XRP
- Tous les XRP existent déjà (Ripple a lancé 100 milliards de jetons qui sont progressivement mis en circulation), ce qui signifie qu’il n’y a pas d’activité de minage pour en créer plus (contrairement au Bitcoin)
- XRP utilise un mécanisme de consensus comparable au mécanisme populaire de Proof of Stake (Preuve d’Enjeu)
- L’énergie utilisée pour confirmer les transactions sur le registre XRP est extrêmement faible (il faut 221 772 fois moins d’énergie que pour confirmer une transaction en Bitcoin)
- Ripple est engagé dans une bataille juridique depuis 2020 avec la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. Celle-ci affirme que les XRP vendus par Ripple représentent des titres et non des crypto-monnaies, et qu’ils devraient donc être réglementés. Le procès est toujours dans sa phase de découverte, il faudra sans doute attendre des années avant de voir son issue.
3. Tezos
- Tezos est une blockchain open source décentralisée qui peut effectuer des transactions peer-to-peer
- Sa plateforme, tout comme Ethereum, permet de déployer des smart contracts
- Tezos utilise le mécanisme de Proof of Stake (Preuve d’enjeu), très respectueux de l’environnement
- Tezos permet à ses utilisateurs de créer des applications, des NFT ou des jeux sur son réseau
- La sécurité, l’innovation et l’évolution sont au coeur de cette blockchain, grâce à des mécanismes qui récompensent les utilisateurs qui participent au développement et à la maintenance du réseau
- Des conflits internes ont retardé le lancement du projet en 2017, mais il semblerait que ces difficultés fassent désormais partie du passé
4. Nano
Si vous suiviez les crypto-monnaies en 2018, vous vous souviendrez forcément de Nano, qui avait ébranlé le monde à l’époque le monde de la blockchain. Quelque peu tombée dans l’oubli, cette crypto-monnaie écologique est pour beaucoup d’investisseurs ce que le Bitcoin était censé être.
Voici ce qu’il faut savoir sur Nano:
- Créé en 2015 pour résoudre les problèmes d’évolutivité du Bitcoin, Nano est un système de paiement prometteur qui mérite d’être surveillé
- Nano est gratuit et rapide (transferts instantanés)
- Il fonctionne avec un mécanisme de Proof of Work (Preuve de Travail), comme le Bitcoin, mais s’efforce de réduire le gaspillage souvent associé aux transactions cryptographiques
- Nano utilise un système appelé Open Representative Voting (Vote ouvert des représentants), dans lequel les utilisateurs votent pour le représentant de leur choix, qui travaille ensuite pour confirmer en toute sécurité des transactions
- Avec l’équivalent énergétique de la consommation électrique moyenne par an et par personne en France, soit 2 240 kWh, on peut réaliser plus de 20 Millions de transactions Nano
- Une transaction Nano est 14 fois moins énergivore qu’une transaction Visa
- Le réseau Nano a survécu en 2021 à la plus grande attaque de spam de l’histoire de la crypto-monnaie
5. IOTA

C’est un peu ce qui s’est passé pour IOTA (MIOTA), la 5ième crypto-monnaie écologique de notre liste. Les fondateurs du projet n’avaient pas initialement prévu d’avoir un jour un réseau décentralisé ou même une crypto-monnaie.
Ce qu’il faut savoir:
- IOTA était à l’origine un fabricant de puces matérielles utilisées pour enregistrer et exécuter des transactions entre des machines et des appareils au sein de l’écosystème de l’Internet des objets (IoT)
- IOTA n’utilise pas la technologie blockchain. Elle utilise le « Tangle », une forme alternative de technologie développée par sa fondation qui offre une évolutivité inégalée
- Il n’y a pas de frais de transactions
- Contrairement à certaines crypto-monnaies qui cherchent encore et toujours un vrai problème à résoudre, IOTA s’attaque à un vrai problème. Les données IoT sont aujourd’hui très cloisonnées – IOTA répond à un besoin d’échanges en termes de partage de données dans l’écosystème IoT
- L’avenir d’IOTA dépend de la digitalisation et de l’essor de l’Internet des Objets
- IOTA est déjà utilisée dans différents secteurs, et notamment dans l’industrie automobile
- La consommation énergétique globale du réseau est très faible (une transaction sur IOTA consomme autant d’énergie qu’une transaction NANO, soit 0.00011 kWh)
- Le principal défaut réside dans le manque d’autonomie: la technologie Tangle ne permet pas de déployer des smart contracts; IOTA dépend doit donc être combinée avec d’autres applications
6. Avalanche
- Lancée en 2020 par Ava Labs, Avalanche est une plateforme blockchain qui permet de déployer des smart contracts
- Elle utilise le Proof of Stake (preuve d’enjeu) comme mécanisme de consensus pour vérifier les transactions
- Les transactions sont rapides et les coûts sont très faibles
- Avalanche est compatible avec le langage de programmation d’Ethereum (Solidity) et est évolutive, sécurisée, décentralisée et économe en énergie
- Le réseau Avalanche est constitué de trois sous-blockchains: la chaîne de plateforme (P-Chain) qui coordonne les validateurs et la création de sous-réseaux, la C-Chain pour la création de smart contracts et la X-Chain pour la gestion et l’échange d’actifs
- De nombreux projets utilisent déjà Avalanche pour développer des dApps en finance décentralisée, des jeux ou pour d’autres usages liés aux NFT (jetons non fongibles)
7. Tron
- Tron, notre 7ième crypto-monnaie écologique, est une plateforme décentralisée basée sur la blockchain avec sa propre crypto-monnaie, appelée TRX
- Elle a été fondée en 2017 par Justin Sun, le créateur de BitTorrent, un programme de partage de fichiers
- La plateforme héberge principalement des applications de divertissement et compte plus de 50 millions de comptes
- Le partage d’applications sur le réseau Tron peer-to-peer consomme très peu d’énergie
- Le pré-minage et l’utilisation du Proof of Stake font de Tron une crypto-monnaie écologique
- La fondation Tron a débloqué 300 millions de dollars pour créer Tron Arcade, qui investira dans des projets de jeu décentralisés sur les trois prochaines années
8. Algo
Pour la dernière crypto-monnaie écologique de notre liste, nous avons choisi la crypto-monnaie qui a fait d’être « la blockchain la plus verte » sa mission.
Algorand (ALGO) est à la fois une crypto-monnaie et une plateforme blockchain.
- Algorand est open-source – n’importe qui peut voir et contribuer à son code
- Elle a été fondée en 2017 par Silvio Micali, un académique et cryptographe réputé
- Conçue comme un processeur de paiement, Algorand est capable de traiter des transactions bien plus rapidement que des systèmes traditionnels comme Visa ou Mastercard
- Algorand utilise le Proof of Stake comme mécanisme de consensus
- ALGO, la crypto-monnaie native de la plateforme Algorand, est utilisée pour sécuriser la plateforme et récompenser les validateurs de la plateforme
- 7 des 10 milliards d’ALGO sont aujourd’hui en circulation (distribution continue jusqu’en 2030)
- Algorand a annoncé en 2021 que sa plateforme avait atteint la neutralité carbone
- Un fond de 300 millions de dollars a été débloqué pour promouvoir l’innovation en finance décentralisée tout en protégeant l’environnement
- Algorand s’est aussi associé à ClimateTrade, une entreprise espagnole dont l’objectif principal est d’aider les entreprises à atteindre leurs objectifs de développement durable en compensant les émissions de CO2 et en finançant des projets qui luttent contre le réchauffement climatique
Conclusion
Voici qui clôture notre liste de crypto-monnaies écologiques.
Si le minage de crypto-monnaies en Proof of Work ont un impact environnemental que l’on ne peut plus ignorer, de plus en plus de crypto-monnaies choisissent aujourd’hui un mécanisme de consensus en Proof of Stake bien moins polluant.
L’émergence de ces crypto-monnaies écologiques montre qu’un monde conciliant idéaux financiers et climatiques n’est pas si illusoire qu’il n’y paraît de prime abord.
Un commentaire
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